Mon risque individuel / Mon dépistage / Prothèses mammaires / IRM du sein / Prélèvements du sein
Le cancer du sein, parlons en brièvement.
59 000 nouveaux cas par an en 2018
12 000 décès par an
1 femme sur 8 est concernée
La survenue du cancer du sein augmente mais la mortalité chez les femmes diagnostiquée diminue depuis les années 1990, grâce à la fois au diagnostic précoce mais aussi à l’avancée des traitements.
80 % des cancers surviennent après l’âge de 50 ans.
Plus de détails sur : https://cancersdusein.e-cancer.fr/
Il n’y a pas LE cancer du sein mais un panel de lésions d’agressivité très variable.
Chaque cancer a son propre pronostic et donc un traitement potentiellement différent, en fonction de la lésion dont on peut obtenir un « échantillon» lors d’une biopsie et surtout en fonction de la « carte d’identité complète» lorsque l’ensemble du cancer a été retiré chirurgicalement, la prise ne charge proposée sera optimisée par les cliniciens de la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) à laquelle je participe au centre azuréen de cancérologie à la clinique Arnault Tzanck de MOUGINS.
Suis-je à risque de cancer du sein ?
Facteurs de risque clairement identifiés:
- Antécédent personnel de cancer du sein
- Antécédent d’irradiation thoracique médicale à haute dose pour maladie de Hodgkin
- Antécédents familiaux de cancer du sein multiples et/ou à un âge précoce, ou de l’ovaire ( score d’Eisinger > ou = 3)
- Antécédent personnel de biopsie mammaire reportant une lésion à risque
D’autres facteurs de risque dits « mineurs » sont identifiés mais ne justifient pas à eux seuls de réaliser plus fréquemment des mammographies de dépistage :
consommation d’alcool et de viandes grasses, tabagisme, syndrome métabolique, obésité / diabète de type 2, grossesse tardive ou ne pas avoir mené de grossesse à terme, traitement hormonal substitutif, prise de contraception hormonale.
Le sein
- Un tissu composé par un mélange de glande et de graisse dont les proportions déterminent la densité mammaire, très variable d’une femme à l’autre.
- Plus le sein est riche en glande, plus il est dense, et donc « opaque » en mammographie, ce qui amène à compléter le dépistage par l’échographie.
- Plus le sein est riche en graisse, plus il est « transparent » en mammographie et plus l’on peut surseoir à réaliser l’échographie.
- l’échelle de densité selon le BI-RADS 2013 va de A (sein graisseux) à D (Seins denses homogènes).